Domptez votre syndrome de l’imposteur en 5 étapes

Domptez votre syndrome de l’imposteur en 5 étapes

Ah! le syndrome de l’imposteur… Vous savez, cette petite voix qui se fait parfois entendre lorsque vous avez une décision à prendre ou que vous débutez un nouveau projet? Celle qui vous nargue et qui vous fait douter de vos compétences, au point d’en devenir paralysante?

Tout le monde l’a déjà entendue, même les personnes qui vous paraissent les plus confiantes et sûres d’elles-mêmes. Mais rassurez-vous : vous n’avez plus à la supporter! Voici comment dompter votre syndrome de l’imposteur en 5 étapes.

1. Donnez-lui un nom

Remontez à la source : cette petite voix a une origine. A-t-elle le ton d’un professeur qui n’a pas cru en vous? D’un collègue? D’un patron? La première étape pour la faire taire, c’est d’identifier à qui elle appartient. Elle ne fait pas partie de vous, elle représente les commentaires négatifs ou les mauvaises expériences que vous avez vécues.

2. Quand se fait-elle entendre?

Cette petite voix est un prédateur qui traque vos insécurités. Il est donc essentiel d’identifier les moments où vous êtes le plus vulnérable. Quand passe-t-elle à l’attaque? Est-ce juste avant de faire une présentation importante? Quand on vous confie un nouveau mandat? Lorsque vous devez vous présenter à des inconnus?

3. Démasquez la culpabilité

Elle peut aussi s’infiltrer dans votre tête en prenant la forme d’un sentiment plus familier : la culpabilité. Vous sentez-vous coupable de suivre vos ambitions? Avez-vous l’impression d’être jugée parce que vous devez jongler avec la conciliation travail-famille? Pour réussir à vous débarrasser de votre syndrome de l’imposteur, il faut éradiquer votre sentiment de culpabilité.

4. Défendez-vous

Maintenant que vous avez réussi à identifier votre critique intérieur, que vous savez ce qu’il vous dit et à quel moment il passe à l’attaque, vous pouvez vous défendre. Ne vous laissez pas intimider! Faites l’exercice suivant : écrivez sur papier ce que vous dit cette petite voix. Puis, lisez les mots à voix haute. Diriez-vous cela à une collègue ou une amie? Sûrement pas! Alors pourquoi laissez-vous cette voix le faire? Envoyez-la balader lorsqu’elle se fait entendre (vous pouvez même lui donner un petit surnom!)

5. De critique à alliée

Cette petite voix peut néanmoins vous être utile, si vous parvenez à traduire ce qu’elle vous dit. Pour y arriver, gardez l’essentiel du message et ignorez les paroles dénigrantes. Si elle vous murmure : « Tu n’y arriveras jamais, ce projet est beaucoup trop exigeant », décodez plutôt « Il s’agit d’une charge de travail importante, es-tu bien préparée? ». Une fois que vous aurez compris ce qu’elle exprime vraiment, vous pourrez décider s’il s’agit d’une mise en garde pertinente. Vous prendrez ainsi de meilleures décisions.

Ce serait génial si cette petite voix se manifestait aussi pour souligner vos bons coups, n’est-ce pas? La prochaine fois qu’elle se fera entendre pour vous dire quelque chose de négatif, arrêtez-vous et notez-le. Puis, juste en dessous, écrivez l’opposé de ce commentaire. Lisez à voix haute cette pensée devenue positive. Faites le choix conscient d’écouter celle-ci plutôt que votre petite voix critique. Vous pouvez même afficher cette phrase sur votre babillard ou l’inscrire dans votre agenda : après quelques mois, vous aurez plusieurs de ces petits messages de motivation à relire lorsque votre critique intérieur se fera trop entendre.

En domptant votre syndrome de l’imposteur vous transformerez cette petite voix critique en une alliée de confiance qui vous guidera à prendre de meilleures décisions. N’oubliez pas que vous êtes en contrôle et surtout, ne la laissez jamais être un frein à vos ambitions.

* Ce texte est librement inspiré du chapitre 6 du livre Your inner critic is a big jerk, de Danielle Krysa. L’effet A vous recommande chaudement cette lecture!

 

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