Réseauter en mode virtuel : des trucs testés et approuvés
La 13e cohorte du Défi 100 jours tire à sa fin! Dans le cadre de leur aventure, nous avons encouragé les participantes à relever un défi bien spécial, celui de rencontrer le plus grand nombre de femmes, parmi les quelque 350 participantes, avec cette prémisse en tête : bâtir un réseau solide et authentique. Le temps et la distance n’étant plus un frein en mode virtuel — merci, la Covid! —, c’est plus de 1 200 conversations qui ont eu lieu, l’équivalent de 18 000 minutes d’échanges véritables pour former des connexions qui ont le potentiel de les aider à surmonter les obstacles et à réaliser leurs ambitions. Comme l’explique si bien la leader Angélique Gérard, «pour faire évoluer sa carrière, la clé du succès est dans son réseau!»
Pour en savoir plus sur leur expérience, nous avons demandé aux gagnantes du défi Pro du réseau, celles qui ont créé le plus de nouvelles relations, de nous partager leur point de vue et conseils pour se construire un solide réseau…en mode virtuel!
Alizée Spahn, la convertie
Directrice – Développement de Marché, chez Desjardins
38 nouvelles connections durant le Défi 100 jours
Avant de faire le Défi 100 jours, Alizée ne faisait pas de réseautage. «Je construisais mon réseau lors d’événements, au travail ou avec des partenaires. J’avais l’impression que je manquais de temps, alors je n’ai jamais rien mis en place pour l’entretenir. Aussi, j’avais une image peut-être un peu archaïque du réseautage, que j’associais à de l’opportunisme…»
Au fil du Défi 100 jours, elle a eu la chance de côtoyer des femmes de tous les âges et de tous les milieux. «Je me suis aperçue que nous avions beaucoup de questions et de problématiques similaires.» Aujourd’hui elle voit son réseau comme une communauté où il est possible de s’entraider, de donner et de recevoir. «Cela fait davantage écho à mes valeurs. Et c’est pourquoi je crois qu’il est important de cibler le monde avec qui nous voulons nous connecter, afin d’être à l’aise et authentique dans le partage.»
Ses habitudes de réseautage ont également changé : «Je ne conçois plus cela comme une activité à faire ponctuellement. Je vois la possibilité d’en faire partout et en tout temps et j’en suis beaucoup plus consciente qu’avant.»
Son conseil pour celles qui n’aiment pas réseauter : «Les gens, en général, sont comme vous et moi, et n’aiment pas trop le réseautage. Mais faites les premiers pas. J’ai contacté des gens que je ne connaissais pas et réalisé que 99% d’entre eux aiment rencontrer de nouvelles personnes.»
Son secret pour un réseautage réussi : «Pour réussir mon réseautage j’ai misé simplement sur mon authenticité, je suis restée moi-même en tout temps. Je n’ai aucune attente si ce n’est le partage, la discussion et surtout l’écoute. Je m’intéresse réellement à mon interlocuteur. Je crois profondément que chaque professionnel peut être une source d’enrichissement pour autrui.»
Lucia Dzoara Mendoza, la curieuse
Directrice principale, Relations d’affaires – Rive-Sud, à la Banque Scotia
44 nouvelles connections durant le Défi 100 jours
Au début du Défi 100 jours, l’approche de Lucia était amicale, mais surtout curieuse. Passionnée de réseautage, elle désirait apprendre à connaître les membres de sa cohorte. «Ça me permet d’entendre divers points de vue et de prendre conscience des enjeux de chaque industrie. Cela me permet parfois de mieux comprendre mes clients qui sont dans des différents secteurs d’activité.»
Lors de son parcours à L’effet A, elle a commencé à préparer des rencontres authentiques en misant sur une écoute active. Maintenant qu’elle a complété le Défi 100 jours, elle aborde le réseautage autrement. «Il s’agit des relations humaines. Pour les faire grandir et les rendre plus fortes, il faut les entretenir et les alimenter en continu.»
Son conseil pour celles qui n’aiment pas réseauter : «Réseauter, ce n’est pas simplement entrer en contact avec quelqu’un. C’est surtout s’intéresser à lui et à son entourage, et c’est prendre le temps de mieux connaître les gens afin de renforcer nos liens. C’est aussi une opportunité de se faire connaître et de rester visible tout en construisant une communauté qui se fait confiance pour créer un impact positif dans notre société.»
Son secret pour obtenir de bons résultats : «La curiosité! J’aime connaître les gens et leur histoire. On explore nos parcours, nos expériences, nos pensées.»
Maryana Matsek, la passionnée
Planificatrice financière, à la Banque Nationale
65 nouvelles connections durant son Défi 100 jours
Avant le Défi 100 jours, Maryana aimait déjà réseauter que ce soit par plaisir ou pour son travail. «Je participais à différents événements et je rencontrais des gens.»
Lors de son passage au Défi 100 jours, elle a découvert que le réseautage en mode virtuel avait l’avantage d’être très efficace. «Je me suis fixé un objectif de rencontrer au moins 1 participante par jour et je me suis bloqué du temps pour cela dans mon agenda. J’ai bien profité de mes échanges avec les autres participantes. Nous avons établi une belle connexion et nous nous sommes entendues sur les différentes façons de poursuivre la relation pour des projets futurs.»
Maintenant diplômée de L’effet A, Maryana trouve que le réseautage est d’autant plus important puisqu’il lui permet d’apprendre, de donner et de recevoir des conseils et de s’unir avec des gens d’exception. Elle ajoute qu’avoir su créer un réseau diversifié lui permet d’aider les gens à réaliser leur propre projet en les mettant en relation les uns avec les autres.
Son conseil pour celles qui n’aiment pas réseauter : «Il faut oser faire le premier pas! Dès les premières rencontres, vous allez voir toutes les retombées positives des beaux échanges que vous aurez et ceci vous encouragera à continuer.»
Son secret pour entretenir un réseauter solide : «Je suis généreuse, souriante, curieuse et passionnée par les gens et la diversité.»
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