«J’ai fait le deuil de plaire à tous»

«J’ai fait le deuil de plaire à tous»

«Avant L’effet A, j’avais tendance à chercher le consensus, à vouloir faire plaisir à tout le monde», lance Magali Amiel, directrice service-conseil chez CGI. Celle qui s’est inscrite au Défi 100 jours pour renforcer sa confiance en elle peut dire: mission accomplie! C’est une Magali sereine et solidement ancrée dans son rôle que nous avons rencontrée en fin de parcours.

Discussion avec une diplômée qui s’est donné le droit de s’élever en restant fidèle aux valeurs qui la portent.

Magali, comment le Défi 100 jours t’a aidée à identifier tes freins?

J’ai toujours basé ma manière de travailler et de tisser des relations professionnelles sur la notion d’équipe. Pour moi, c’est la somme des gens et de l’environnement qui fait le succès d’une organisation. Je me suis soucié et je me soucierai toujours des autres. Cela dit, j’ai compris qu’il ne faut en aucun cas se cacher ou s’effacer derrière les bons coups de son équipe. La force collective, c’est une chose, mais notre contribution personnelle est tout aussi fondamentale.

Saisir cela m’a permis de réaliser que mon plus grand frein, c’était moi. Quand j’ai commencé ma carrière, je travaillais à titre de consultante. J’étais au service des autres. Je n’avais pas l’habitude de me mettre de l’avant, de m’exposer, de m’ouvrir. Aujourd’hui, je trouve plus facilement l’équilibre entre l’importance de mettre les autres en lumière et celle de reconnaître mes succès.

Quel a été le moment marquant de ton Défi 100 jours?

Il y en a plusieurs, mais une phrase bien précise a joué un rôle majeur dans mon parcours. Quand Isabelle Hudon a expliqué la différence entre «vouloir plaire» et «vouloir être appréciée». Faire la distinction entre ces deux concepts m’a amenée à réfléchir à mon état d’esprit lorsque je dois intervenir dans des situations complexes, où les émotions sont à fleur de peau. En quelques jours seulement, j’ai adopté une tout autre posture mentale. J’étais plus confiante et sereine.

Quelle répercussion a eu le Défi 100 jours sur ton parcours professionnel?

Le Défi 100 jours m’a permis de prendre des décisions que je n’aurais pas prises il y a quelques mois encore. Le plus incroyable, c’est la sérénité avec laquelle j’y suis parvenu. Ce n’est pas toujours facile de demeurer totalement authentique dans mes fonctions, puisque j’évolue dans un domaine largement masculin. Mais plus confiante et ancrée que jamais, je me sens plus forte. C’est comme si on m’avait donné le droit — comme si je m’étais donné le droit — de m’élever en restant fidèle à mes principes.

Quelle grande leçon as-tu retenue de ton parcours?

Qu’il est impossible de toujours faire consensus! Je m’assume davantage dans mon rôle, et vous savez quoi? J’ai réalisé que quand on a confiance en soi et qu’on sait où l’on va, les gens se rallient plus facilement à nous et à nos idées.

Quels conseils souhaiterais-tu donner aux femmes de notre communauté?

Soyez bienveillantes et indulgentes envers vous-même. N’ayez pas peur de vous affirmer et surtout, souvenez-vous que les plus grandes limites sont celles que vous vous imposez.

 

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L'effet A

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