La collaboration: une valeur d’entreprise à cultiver
À l’heure où le monde du travail subit des bouleversements importants, nos milieux professionnels évoluent et s’adaptent aux nouvelles réalités. Alors que plusieurs s’inspirent de méthodologies de type agile, qui ne sont plus réservées qu’aux industries tech ou aux entreprises créatives en quête de pratiques opérationnelles et humaines optimales, les organisations commencent à valoriser activement la collaboration.
Comment cela se traduit dans votre entourage? Explications.
De l’innovation à la satisfaction
Les entreprises qui atteignent le mieux leurs objectifs sont celles qui cultivent une culture collaborative. À L’effet A, celle-ci est définie comme suit: « Une culture de collaboration est une culture où la coopération entre les employé·es est intentionnelle et répétitive. Elle est présente dans les processus et ne dépend pas de l’initiative de quelqu’un. La collaboration est une valeur intrinsèque de l’entreprise et dicte sa façon de travailler. Ce genre de culture organisationnelle permet aux compagnies de se développer en mettant l’accent sur l’intelligence collective plutôt qu’individuelle et elle favorise l’innovation ».
Cette manière d’innover est particulièrement fructueuse par la mise en commun des efforts qui mène à des solutions globales. Les professionnel·les en témoignent dans une étude menée par Steelcase, où 90 % des répondant·es estiment que la collaboration est essentielle pour générer de nouvelles et meilleures idées. Leurs dirigeant.e.s abondent dans ce sens, estimant à 93% que cette approche est nécessaire pour faire naître des idées avec succès.
Une philosophie où l’union fait la force rapporte beaucoup. Selon l’indice mondial 2023 Anatomy of Work d’Asana, les organisations dotées d’une forte culture collaborative sont plus susceptibles d’enregistrer une croissance plus importante de leur chiffre d’affaires. Par le biais d’une recherche, l’Université Stanford souligne même que le travail collaboratif augmente de 50 % l’efficacité des employé·es à accomplir des tâches, en plus de stimuler leur engagement et leur motivation.
Une productivité améliorée, du personnel plus investi, une meilleure rétention de ces derniers, c’est le nec-plus-ultra pour les entreprises. Cependant, la collaboration ne profite pas uniquement qu’aux équipes et à leurs organisations. Les professionnel·les qui y prennent part améliorent leur capacité à s’exprimer et leur visibilité, augmentent leur confiance personnelle, et renforcent leur passion et leur satisfaction professionnelle.
Paver la voie à la culture collaborative
Si on souhaite que la collaboration soit plus qu’un simple souhait pour son entreprise , il faut développer et maintenir une culture où elle est cœur des activités.Voici quelques pistes pour mieux identifier et affronter les obstacles qui peuvent vous empêcher d’atteindre vos objectifs professionnels et ceux de votre organisation.
Obstacle no.1 : L’individualité
Croire que c’est chacun pour soi au travail est irréconciliable avec l’atteinte d’objectifs collectifs. Un·e employé·e peut être porté·e à croire que sa contribution individuelle est suffisante, ou peut avoir inculqué·e le fait qu’on s’attende à ce qu’iel œuvre en solo pour résoudre les problèmes. Certain·es peuvent éviter de se manifester par peur de ne pas être légitime, de révéler des erreurs au grand jour, ou d’être jugé·e.
Pour contrecarrer ce genre d’attitude, on vise plutôt à créer un environnement où l’échange, le partage d’informations et la participation égale sont valorisés. Un environnement accueillant où la confiance règne sera favorable à établir des relations et instaurer un climat inclusif. Pour encourager la coopération, la personne responsable peut indiquer quel·le collègue devra-t-on consulter dans le cadre d’un projet, et prendre soin de le mentionner à chaque équipe tout au long des différentes phases de développement du mandat.
En leadership, déléguer est un autre moyen de renforcer la confiance entre collègues. En expliquant à quelqu’un pourquoi une tâche lui revient, on les invite également à améliorer les choses et à partager leur avis et donc à prendre part pour mieux se rendre visible.
Obstacle no. 2 : La communication
La collaboration est compromise lorsque les membres de l’équipe n’ont pas l’impression de pouvoir communiquer ouvertement, ou s’il n’y a pas d’endroit ou de manière d’exprimer leurs idées. Des employé·es pour qui les demandes ne sont pas claires auront également de la difficulté à collaborer.
Pour y remédier, il est important de s’aligner sur une vision commune, par exemple en créant des projets d’équipe collectifs ou en mettant en place des groupes de discussion où l’échange prime et de s’assurer de la bonne compréhension des différents mandats. Un autre élément essentiel est d’établir de façon claire des canaux divers de communication, que ce soit les outils utilisés au quotidien, ou des opportunités de discussions ponctuelles. Mettre en place de normes permet d’échanger des informations de manière fluide.
Obstacle no. 3 : La compétition
Un grand nombre d’entre nous a déjà eu à faire affaire au travail avec un·e individu qui se sentait menacé·e par ses pair·es. Une telle attitude se traduit par une réticence à partager de l’information et des idées, considérant à tort que de prêter main forte serait nuisible à notre propre succès.
Le vieil adage dit qu’une saine compétition est une bonne chose. Pourquoi ne pas canaliser cette énergie différemment? « L’une des principales différences entre la collaboration et la compétition est que, dans le premier cas, les individus ou les groupes travaillent ensemble à la réalisation d’un objectif commun, tandis que, dans le second, les individus ou les groupes travaillent les uns contre les autres pour atteindre leurs propres objectifs. » lit-on dans un article publié par LinkedIn.
Intégrer le partage des responsabilités rétablit la confiance dans les capacités de chacun·e, en plus de favoriser les liens entre les collègues. Avec un tel modèle, on positionne la collaboration de façon positive, qui est ainsi reconnue ou notée lors d’évaluation. Au lieu de ne souligner que le rendement, on reconnaît celles et ceux qui ont le plus la collaboration à cœur au sein de l’entreprise.
Obstacle no. 4 : L’espace
Le design a la côte dans notre environnement de travail, et ce n’est pas pour rien. Un lieu bien pensé pour favoriser les interactions de tous les niveaux hiérarchiques, le mouvement et organisé de manière à assurer la réalisation de différentes tâches s’avère être un puissant outil de collaboration. Cependant, ce ne sont pas toutes les entreprises qui ont la capacité d’adapter leurs locaux, faute d’espace ou de moyens, ou encore lorsque le télétravail s’y prête moins.
Malgré cela, toutes peuvent aisément tirer parti des outils de collaboration. Ceux-ci permettent aux membres de l’équipe de communiquer, de saisir de l’information, de se rencontrer, de partager et de contribuer à la génération des livrables, des supports, et plus encore! L’emploi de bons outils adaptés viendra non seulement augmenter la productivité, et l’aspect spontané de ces plateformes peut même stimuler le moral. Ces technologies facilitent bien des choses, si bien qu’une étude d’Alfresco révèle que 83 % des professionnel.·es sondé·es ont déclaré dépendre d’outils virtuels pour collaborer, tandis que 82 % ont affirmé que la perte de ceux-ci aurait un impact négatif sur eux.
Obstacle no. 5 : L’exemple
Dans les bons moments comme les mauvais, les dirigeant·es montrent la voie à suivre et se doivent d’agir en tant que représentant·e de la culture organisationnelle. En effet, en titre de leaders, ils et elles doivent incarner la culture qu’ils souhaitent voir fleurir dans leur entreprise. «Nous avons constaté que le comportement perçu des cadres supérieur·es joue un rôle important dans la détermination du degré de collaboration des équipes. », lit-on dans le Harvard Business of Review.
Pour bâtir une culture collaborative, il s’agit d’amener, et de développer des leaders collaboratif·ves dans une entreprise, de quiles employé·es de l’organisation pourront ainsi s’inspirer. On en profite également pour modéliser les comportements quie vise à faciliter la participation de toustes dans les pratiques de l’entreprise, du recrutement à la progression des carrières.
De nombreuses ressources existent pour assurer la transition fluide vers une culture collaborative dans une entreprise qui vous ressemble. Malgré tous les avantages, opter pour la collaboration ne veut pas nécessairement dire choisir la voie de la facilité. Cependant, elle nous amène à tisser des liens, à mieux se connaître nous-même et nos collègues, mais surtout, rend le travail plus agréable au quotidien.
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