Elles ne négocieront plus jamais de la même manière

Elles ne négocieront plus jamais de la même manière

Imaginez la scène : par un beau vendredi matin, plus de 250 femmes ambitieuses et ultra-motivées sont réunies virtuellement, café et croissant à la main, pour apprendre à mieux négocier. On y était, l’un des ateliers les plus attendus du Défi 100 jours. À voir les commentaires et les questions défiler dans le chat, on le sentait bien : il y avait de la fébrilité dans l’air!

Inspirant, Martin Imbleau, vice-président – Stratégies d’entreprise et développement des affaires à Hydro-Québec, a donné le ton à un atelier qui allait booster la confiance des participantes et qui transformerait à jamais leur façon de négocier salaire, contrat, promotion, etc.

Après un avant-midi de formation béton à noter les paroles des conférenciers — des pros de la négo, tels qu’Olga Farman, associée directrice chez Norton Rose Fulbright Québec, et Sigolène Chavane, cofondatrice de Artemia Executive —, les participantes ont été conviées à nous livrer LE conseil qui les a marquées.

Voici ce qu’elles ont choisi de nous partager. Prenez des notes !

Photo de Virginie Simoneau

«Savoir se montrer patiente. En négociation, on pourrait être tenté de précipiter les choses pour en finir au plus vite. Mais au contraire, il est souvent bénéfique de mettre certains éléments de côté, surtout lorsque la conversation devient tendue, et d’y revenir plus tard.»

Virginie Simoneau, directrice exécutive développement des affaires – Groupe services technologiques (GTS) chez IBM

Photo de Annie Villeneuve

«Découvrir les véritables besoins et motivations de l’autre en lui posant plusieurs questions. Ne surtout pas hésiter à questionner et à écouter, car c’est ainsi que nous pouvons mieux comprendre la position réelle dans laquelle se trouve la contrepartie.»

Annie Villeneuve, avocate – Affaires juridiques, chez Hydro-Québec

Photo de Mélanie Boudreau

«J’ai compris l’importance de garder la tête froide. Pour ce faire, on peut demander de prendre une pause ou même, miser sur le silence lorsque nécessaire. Je n’imaginais pas le poids que peut avoir le silence lors d’une négociation. Il permet de prendre du recul et de rééquilibrer le pouvoir.»

Mélanie Boudreau, stratège marketing senior, chez Uber«Si la position que l’on doit défendre va à l’encontre de nos valeurs ou de nos convictions, il faut se demander si on est la bonne personne pour mener à bien cette négociation, et accepter de la confier à quelqu’un d’autre pour le bien de tous.»

«Si la position que l’on doit défendre va à l’encontre de nos valeurs ou de nos convictions, il faut se demander si on est la bonne personne pour mener à bien cette négociation, et accepter de la confier à quelqu’un d’autre pour le bien de tous.»

Catherine Théberge-Turmel, analyste en informatique à la Ville de Sherbrooke

Photo de Julie Dube

«La phrase qui m’a le plus marquée, est la suivante : il n’y pas pas de bonne ou de bon négociateur, il n’y a que des gens bien préparés! Il ne faut donc pas avoir peur de demander conseil auprès de gens plus expérimentés que soi.»

Julie Dubé, conseillère principale, Approvisionnement, à la Caisse de dépôt et placement du Québec

 

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