De nombreuses femmes ont marqué l’année 2021 dans leur domaine respectif, que ce soit les affaires, la politique, le sport, la culture ou les sciences. On pense entre autres à Isabelle Hudon, la première femme à occuper le poste de présidente et cheffe de la direction de BDC, à Laurence Vincent Lapointe, la très résiliente canoéiste qui a remporté deux médailles aux Jeux olympiques de Tokyo, ou à Eunice Belidor, la première conservatrice noire au Musée des beaux-arts de Montréal… Voici 12 autres femmes que l’équipe de L’effet A a trouvées particulièrement inspirantes ces derniers mois.

1. Ngozi Okonjo-Iweala

Le 1er mars, la Nigériane de 67 ans a été nommée directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), devenant ainsi la première femme de même que la première personne africaine à occuper ce prestigieux poste. Le CV de cette économiste, spécialiste du financement mondial et professionnelle du développement international, est tellement impressionnant que le magazine Time l’a choisie pour faire la une de son numéro consacré aux 100 personnalités les plus influentes au monde en 2021.

2. Catherine MacGregor

En s’installant au début de l’année dans le bureau de la direction générale d’Engie, la troisième plus grosse société productrice d’électricité dans le monde, la Française de 49 ans a accepté tout un mandat : amener le groupe à devenir un leader mondial de la transition énergétique. Celle qui a commencé sa carrière comme ingénieure sur des plateformes pétrolières est actuellement la seule femme à diriger une entreprise du CAC 40, l’indice de référence de la Bourse de Paris.

3. Manon Brouillette

Cette année, l’ex-PDG de Vidéotron a réalisé un exploit que peu de gestionnaires québécois, hommes et femmes confondus, ont réussi : décrocher un poste de haute direction dans le milieu des affaires aux États-Unis. L’été dernier, la Trifluvienne s’est installée à New York pour prendre ses nouvelles fonctions de cheffe de l’exploitation et vice-PDG de la division consommateurs chez Verizon, de la plus importante division de l’une des plus grandes entreprises de télécommunication au monde. Dès le 1er janvier, assurera également la fonction de PDG de Verizon Consumer Group. Un défi qu’elle qualifie des plus stimulants!

4. Farah Alibay

Même s’il reste beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes dans le secteur des sciences, on peut dire que Farah Alibay en a pavé un bout. La Québécoise aux cheveux rouges fait en effet partie de l’équipe de la NASA qui pilote le robot Perseverance, qui a atterri sur Mars le 18 février dernier dans le but d’explorer la planète. L’ingénieure en aérospatiale, qui était la seule femme de son laboratoire à l’Université Cambridge au cours de sa maîtrise, est devenue un modèle pour les jeunes filles et les femmes qui évoluent dans le domaine des sciences.

5. Belén Garijo

Si l’Allemagne est gouvernée par Angela Merkel depuis 16 ans, aucune femme n’avait encore été nommée à la tête d’une des plus grandes entreprises du pays. C’est l’Espagnole Belén Garijo qui a réussi ce tour de force en étant nommée PDG du groupe pharmaceutique Merck KGaA. Elle est devenue la première femme à diriger une entreprise cotée au DAX 30 (l’équivalent allemand du CAC 40) de même que la première femme à prendre les rênes de ce laboratoire fondé il y a plus de 350 ans.

6. Whitney Wolfe Herd

En 2014, l’ancienne vice-présidente du marketing chez Tinder a lancé Bumble, un site de rencontres en ligne qui vise à redonner le pouvoir aux femmes dans leurs relations en étant les seules autorisées à faire le premier pas. En introduisant Bumble en Bourse deux jours avant la Saint-Valentin cette année, sa fondatrice et PDG âgée de 31 ans est devenue la plus jeune femme à inscrire son entreprise en Bourse et la plus jeune femme milliardaire autodidacte au monde.

7 et 8. Catherine Raîche et Amélie Mauresmo

Les femmes sont de plus en plus nombreuses à briser le plafond de verre dans le monde du sport professionnel. La Québécoise Catherine Raîche a pour sa part gravi chaque échelon pour atteindre cette année le poste de vice-présidente des opérations football pour les Eagles de Philadelphie. C’est le plus haut poste occupé par une femme dans toute l’histoire de la National Football League (NFL).

De son côté, la Française et ex-championne mondiale de tennis Amélie Mauresmo devient la première femme à diriger Roland-Garros, l’une des quatres grandes compétitions de tennis qui compose le Grand Chelem. Cette nomination historique est aussi un poste à la hauteur de l’ancienne n.1. «J’ai accepté ce poste de directrice du tournoi en affichant clairement des ambitions fortes. Je les porterai avec l’exigence, la liberté et la passion qui m’ont toujours animée», a-t-elle annoncé dans un communiqué.

9. Béatrice Martin

Celle que l’on connaît sous le nom de Cœur de pirate a fait l’acquisition au début de l’année de la maison de disques Dare to Care Records, et sa filiale Grosse Boîte, qu’elle a rebaptisée Bravo musique. Elle a ainsi sauvé du naufrage l’étiquette mise en péril par un scandale lors de la vague de dénonciations de harcèlement et d’agressions sexuelles qui a secoué le milieu culturel québécois à l’été 2020. Béatrice Martin étant la première femme à prendre les rênes d’une importante maison de disques au Québec, ce rachat est donc doublement symbolique pour les femmes dans l’industrie musicale.

10. Leylah Fernandez

Agée de seulement 19 ans, la joueuse de tennis née à Montréal mène déjà une carrière remarquable sur la scène internationale de tennis. Ces derniers mois, elle a remporté son premier titre WTA et, malgré le fait qu’elle participait aux tournois du Grand Chelem pour la deuxième année, elle s’est rendue en finale du US Open de tennis après avoir éliminé trois des meilleures joueuses au monde. Leylah Fernandez a rapidement gagné le cœur du public grâce à la force de caractère, à la détermination et à la résilience dont elle fait preuve à un si jeune âge… et à son sourire contagieux !

11. Laurence des Cars

Le nom de Laurence des Cars sera gravé à jamais dans l’histoire du Musée du Louvre, puisque c’est la première fois qu’une femme est à la tête de cette institution fondée en 1793. La carrière de l’historienne et conservatrice générale du patrimoine a connu une ascension spectaculaire, du Metropolitan Museum of Art de New York jusqu’aux musées d’Orsay et de l’Orangerie de Paris. La nouvelle présidente-directrice du musée le plus visité au monde s’est donné le mandat d’en faire un établissement de son temps en le faisant participer aux grands débats contemporains.

12. Azadeh Dastmalchi

La Canadienne d’adoption est à la fois une inventrice, une entrepreneuse, une gestionnaire et une dirigeante couronnée de succès. Après 12 ans de recherche, elle a inventé une montre médicale intelligente qui pourrait révolutionner la prévention et le diagnostic précoce de divers problèmes de santé, tels que les maladies cardiovasculaires et la COVID-19. De plus, elle a fondé VitalTracer, dont elle est la PDG, pour produire les montres… tout en poursuivant des études au doctorat en génie biomédical à l’Université d’Ottawa. Son leadership a entre autres été salué par Women of Influence, un organisme voué à l’avancement professionnel des femmes, qui l’a nommée sur la liste des 25 femmes d’influence en 2021.

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