Ambitieuses et rebelles : 7 femmes qui ont osé bousculer l’ordre établi
En évoluant dans sa carrière, on peut avoir l’impression que pour gravir les échelons et arriver à son plein potentiel, il faut dire oui à toutes les opportunités qui se présentent à nous. Et si ce n’était pas le cas? Il existe de nombreux exemples de femmes qui sont parvenues à aller au bout de leur ambition en établissant des limites claires et en allant contre l’ordre établi. En voici sept qui ont fait les choses à leurs manières et nous inspirent à faire de même.
1. Amelia Earhart
L’Américaine Amelia Earhart est une pionnière de l’aviation. Sa carrière est ponctuée de nombreux records, dont d’être la première femme à faire partie d’un vol transatlantique en 1928. Après s’être promise de le refaire seule elle devient par la suite la première femme à effectuer ce même trajet en solo en 1932 et la première à compléter un vol solitaire à travers les États-Unis, de New York à Los Angeles, ainsi qu’entre la Californie et Hawaï sans escale.
2. Greta Thunberg
La jeune activiste écologiste Greta Thunberg peut se passer de présentation. La Suédoise, âgée de seulement 19 ans, est devenue la porte-parole environnementale de la génération Z après avoir attiré l’attention des médias avec sa grève scolaire pour le climat (Skolstrejk för klimatet). Elle entame une tournée de manifestations à travers le monde, et s’adresse régulièrement aux dirigeants internationaux, et aux Nations Unies, pour leur dire qu’ils n’en font pas assez pour l’environnement. Son activisme lui vaut d’être sur la couverture du magazine Time comme personnalité de l’année en 2019.
3. Malala Yousafzai
Bien que Malala Yousafzai soit bien connue, son parcours n’en est pas moins inspirant. La jeune Pakistanaise a risqué sa vie pour son éducation : après avoir tenu un blogue pour la BBC en 2009, dans lequel elle témoigne de la violence envers l’éducation des jeunes femmes par le groupe terroriste Mouvement des Talibans du Pakistan, elle est victime d’une tentative d’assassinat alors qu’elle quitte l’école en autobus deux ans plus tard. La médiatisation de cet événement, et de sa survie, propulse la carrière militante de Malala, et elle devient la plus jeune personne à obtenir un prix Nobel, celui de la Paix, en 2014, conjointement avec Kailash Satyarthi, un activiste qui milite contre le travail forcé des enfants.
4. Thérèse Casgrain
Pour les Québécois, le nom de Thérèse Casgrain est familier. La Montréalaise est une politicienne et féministe qui a travaillé d’arrache-pied de 1920 à 1940 pour les droits des femmes au Québec et au Canada. En 1921, elle devient membre fondatrice du Comité provincial pour le suffrage féminin, réclamant le droit de vote des femmesau Québec jusqu’à l’obtention en 1940. Elle est également la première femme élue à la tête d’un parti politique au Canada en devenant la cheffe du Parti social-démocratique de 1951 à 1957.
5. Naomi Osaka
Joueuse de tennis de talent, Naomi Osaka impressionne le monde avec sa détermination : à ses 20 ans, elle fait face à la reine du tennis Serena Williams en 2018, une semaine seulement après avoir gagné son premier tournoi. Son talent n’est pas la seule chose qui capte l’attention des médias : la jeune femme surprend tout le monde en mettant sa saison de 2021 sur pause pour prendre soin d’elle et de sa santé mentale. Le geste fait couler beaucoup d’encre et est salué par d’autres athlètes, qui sont inspiré·e·s par sa force et sa vulnérabilité.
6. Mary Two-Axe Earley
Née à Kahnawà:ke, la Mohawk Mary Two-Axe Earley est connue pour son activisme pour les droits des femmes autochtones. Après avoir perdu son statut d’autochtone suite à son mariage à un homme blanc, elle s’implique activement et réussit à faire changer la Loi sur les Indiens au parlement canadien, retrouvant ainsi son statut autrefois perdu. Ceci lui donne le droit de posséder, d’être propriétaire, de vivre et d’être enterrée à Kahnawà:ke. Suite à son combat, elle reçoit plusieurs distinctions, dont le Prix du gouverneur général en 1979 et un prix national d’excellence, maintenant appelé Indspire, en 1996.
7. Kathrine Switzer
Même si les femmes ne sont pas les bienvenues au marathon de Boston en 1967, Kathrine Switzer, pionnière de la course à pied, complète l’épreuveà l’âge de 20 ans. Elle arrive à convaincre son entraîneur d’université de la laisser s’y inscrire, avec comme conditions qu’elle lui prouve d’être capable de compléter la distance requise et que ce ne soit pas explicitement interdit dans le règlement du marathon. Elle termine la course malgré qu’elle soit prise en chasse par l’un des directeurs de l’événement qui tente de l’arrêter en arrachant son numéro. Après ce grand moment, la coureuse milite pour l’inclusion des femmes à l’épreuve de marathon aux Olympiques.
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