« Demander de l’aide, c’était nouveau pour moi »

« Demander de l’aide, c’était nouveau pour moi »

Quand elle a démarré C MIAM, en 2015, Chantale Bouliane ne se doutait pas du succès fulgurant que connaîtrait sa luncherie et café. Ça allait si bien, qu’après une première année à porter tous les chapeaux au sein de son entreprise, elle ne savait plus trop où était sa place. C’est dans le tumulte de ces évènements et questionnements qu’elle s’est inscrite au Défi 100 jours L’effet A.

Avant d’ouvrir son café, elle a vécu ici et là au Canada, aux États-Unis et en Europe avec son conjoint hockeyeur professionnel. « Constamment exposée à la nouveauté, déracinée et souvent seule face à moi-même, j’ai appris à connaître mes forces, mes faiblesses, mes passions », raconte celle qui, sans le savoir, se préparait mentalement à relever le défi de l’entrepreneuriat à son retour.

« Tout est allé très vite ! » confie Chantale Bouliane, qui explique que le succès qu’a connu sa jeune entreprise l’a quelque peu désarçonnée. « Après une année à jouer tous les rôles au café et dans mon service de traiteur, j’ai ressenti le besoin de prendre un temps d’arrêt pour me recentrer. »

Tu as participé au Défi 100 jours L’effet A pour…

Donner un nouvel élan à mon entreprise et me propulser, moi aussi, comme gestionnaire.

Quel était ton défi ?

J’étais super gênée de l’admettre, mais j’avais besoin d’aide pour comprendre mes chiffres. Il me semblait tellement évident qu’un entrepreneur doit avoir ces connaissances, que j’avais honte de ne pas les posséder. Pour remédier à la situation rapidement, je devais adopter une nouvelle posture mentale, accepter de me rendre vulnérable et demander de l’aide. C’était ça mon défi !

Quel a été ton moment marquant ?

Les femmes que j’ai rencontrées durant mon aventure ont été d’une grande générosité. C’est ce qui m’a le plus marqué. Des leaders se sont assises avec moi et une participante du Défi m’a également proposé son soutien. Avec elles, j’ai adopté une nouvelle posture. Je me suis ouverte et j’ai pris tout ce qu’elles me partageaient comme conseils.

Le jour où j’ai osé demander de l’aide, j’ai réalisé que plein de gens étaient heureux de m’épauler. Ça m’a d’ailleurs amené, moi aussi, à vouloir aider d’autres femmes qui avaient besoin de conseils dans des domaines que je maîtrise bien, comme les communications et le réseautage. Je me suis développé un réseau incroyable.

Quel serait ton bilan du Défi 100 jours L’effet A ?

Je n’attends plus pour demander de l’aide. J’ai compris que c’est correct et normal de ne pas tout savoir. J’écoute maintenant mes intuitions et mes doutes, et je trouve la ou les personnes qui pourront me conseiller. J’ai réalisé combien je grandissais là-dedans. Pour moi, ma carrière et mon entreprise, c’est comme un sport. Si je veux me développer et aller plus loin, je dois bien m’entourer.

Quels conseils voudrais-tu donner une version plus jeune de toi-même ?

Fonce ! Fonce toujours sans avoir peur. Quand on passe autant de temps au travail, il faut faire en sorte de se développer au maximum, pour se réaliser pleinement. C’est tellement gratifiant.
Ne te pose pas trop de questions et engage-toi dans de nouveaux défis. Des dizaines de doutes et de questionnements viendront, mais tu trouveras les réponses dans ton réseau.
Donne aux suivants. Tu tireras de nombreux apprentissages de ces défis que tu relèveras et des discussions que tu auras avec les gens de ton réseau. Ne néglige jamais de te montrer, à ton tour, disponible pour les autres. Non seulement ça fait partie des bonnes pratiques de réseautage, mais c’est également très valorisant.

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