Édito – «Va jouer dehors!»

Édito – «Va jouer dehors!»

Édito

«Va jouer dehors!»

Vous l’entendez peut-être encore résonner dans votre tête, la voix de votre mère ou de votre père, qui vous somme de sortir au grand air : «Va t’amuser. Ça va te faire du bien!» Ils avaient tellement raison…

Depuis cette époque lointaine, votre vie a bien changé. S’il vous semble que les heures filent désormais trop vite et que vous manquez de temps pour pointer le nez dehors, sachez que la nature, elle, est toujours la même. Elle détient encore ce petit quelque chose qui apaise et permet de prendre un pas de recul. Essentiel quand on a de grandes ambitions à réaliser!

Pour Sophie Brochu, présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, passer du temps à l’extérieur est une source constante d’inspiration et de ressourcement. «Le boulot peut devenir très intense, nous confie-t-elle. Plus ma tête est sollicitée, plus je ressens le besoin de sortir.»

Elle précise : «Le contact avec la nature est le meilleur moyen de réduire mon stress et l’anxiété de performance. Que ce soit les deux mains dans la terre pour récolter mes légumes ou en marchant dans un parc, le contact avec la nature me fait du bien. Je reviens au travail plus sereine, avec les idées plus claires et une meilleure disposition d’écoute pour les équipes et les gens qui m’entourent.»

Le plus beau dans tout ça? Il s’avère que l’automne est peut-être le meilleur moment pour sortir au grand air. Et le latte post-promenade n’a rien à voir avec tout ça.

C’est démontré : la saison qui s’amorce a des effets transformateurs sur la nature et, par ricochet, sur notre cerveau. Si on apprécie autant que les feuilles se teintent de jaune, d’orangé et de rouge, c’est en partie parce que les forts contrastes visuels nous détournent de nos préoccupations et nous calment. On en profite donc pour mettre de côté les distractions et le «bip» des notifications.

En effet, selon plusieurs études, le simple fait de marcher sous les arbres a des propriétés restauratrices inégalées. Prenons, par exemple, les bienfaits du shinrin-yoku, une pratique d’immersion en forêt développée au Japon depuis plusieurs décennies. Stratégie antistress bien documentée, ces «bains de forêt» permettent au lobe frontal du cerveau — qui renferme les centres de la mémoire, de la prise de décision, de la créativité et du raisonnement — de diminuer ses activités. Résultat : des idées plus claires et un contexte idéal pour se recentrer et révéler le meilleur de soi!

Et si on combine la sortie à une activité sportive, c’est le summum! Pour Ève Laurier, vice-présidente Communications, Marketing & Affaires publiques, chez Bombardier, sortir marcher suscite des réflexions précieuses, notamment devant un défi complexe : «Ces moments d’introspection me permettent d’aligner mon action sur mes objectifs.»

Alors, chaussez-vous confortablement et sortez accueillir l’automne qui s’installe au parc, au chalet, à la campagne et à la montagne. En allant à sa rencontre, c’est vous-même que vous pourriez retrouver!

L’équipe de L’effet A

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