Placer les défis au cœur de sa vie

Placer les défis au cœur de sa vie

Geneviève Bauhofer n’a pas peur de sortir de sa zone de confort. La coach et mentore n’hésite pas à explorer de nouvelles avenues ni à se lancer de nouveaux défis. Pas étonnant qu’elle ait endossé le rôle de leader pour le Défi 100 jours en Suisse, en 2019, après avoir entrepris plusieurs initiatives pour encourager les femmes à se dépasser et à croire en leurs rêves.

En collaboration avec ses deux autres partenaires, elle a notamment créé le Cercle Suisse des Administratrices afin de donner plus de visibilité aux nombreuses femmes dont les profils sont recherchés par les conseils d’administration.

Son plus grand souhait pour les participantes du Défi 100 jours? Qu’elles osent prendre leur courage à deux mains pour imaginer quelque chose de différent et surtout, construire leur avenir à leur façon.

«Toute la vie est à propos d’avancer, d’explorer. Si on n’est pas curieuse, on va à reculons et on meurt. On est vieille avant l’âge, on est fade. On n’est pas vivante, voilà», résume celle qui est à la tête de son entreprise Générer-Booster Sàrl et administratrice de Payroll Solving SA.

Un défi juste assez grand

Forte de plusieurs années d’expérience, Geneviève partage aujourd’hui son savoir-faire pour aider les cadres et les chefs d’entreprise à concrétiser leur vision. Elle a notamment contribué à la croissance d’IBM et de Danone, pour ne nommer que ces entreprises. Elle place les défis au cœur de sa vie, mais préfère rester discrète sur celui qui a été le plus marquant pour elle…

«Je ne voudrais pas minimiser le défi d’une autre, explique-t-elle. Durant toute notre évolution, on passe par des étapes différentes, que ce soit en tant que jeune fille, jeune femme, femme mariée, femme avec des enfants… À tout moment, on a des possibilités de challenge. L’important, c’est de choisir un défi juste assez grand pour nous et de le relever avec confiance.»

Ce goût du risque ne s’acquiert évidemment pas du jour au lendemain, et Geneviève Bauhofer en est consciente. «Très souvent, nos peurs nous paralysent. Celles-ci nous font peindre le diable sur la muraille. Dès que l’on avance en prenant notre peur sous le bras plutôt que de la placer devant nos yeux, on se rend compte que c’était juste une illusion finalement. Plus on expérimente, plus on bâtit sa confiance.»

Des avancées qui tardent en Suisse

Geneviève Bauhofer a travaillé entre autres en France et au Royaume-Uni et elle constate que les inégalités sont toujours présentes en Suisse. «Malgré une certaine évolution, je vois encore beaucoup de jeunes femmes qui se demandent si elles auront un enfant ou une carrière. C’est souvent le premier défi que se posent les femmes parce qu’elles ne croient pas qu’elles arriveront à avoir les deux», souligne Geneviève en déplorant que le pays ne compte toujours pas de politique familiale.

Même si elle occupe aujourd’hui une position confortable de coach exécutive et consultante senior, Geneviève Bauhofer ne se repose pas sur ses lauriers pour autant. Elle se challenge encore. «Je me lance des défis tous les jours! affirme-t-elle en riant. Toute ma vie, j’ai pris des risques à des moments incroyables. À 58 ans, par exemple, j’ai tout quitté et je suis partie avec deux valises à Londres pour une nouvelle aventure professionnelle. J’ai changé de vie plusieurs fois.» On ne peut qu’aspirer à faire de même.

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auteure émilie Laperrière souriante

Émilie Laperrière

Autrice

Petite, Emilie Laperrière voulait devenir correspondante en Russie. Elle est plutôt devenue journaliste indépendante, pour son plus grand plaisir. Depuis 2008, elle écrit sur toutes sortes de sujets, de l’architecture au monde du travail.