« L’ambition est multiple, elle porte plusieurs noms, plusieurs visages. L’ambition, c’est avoir le courage de vivre sa vie à son image », explique Sophie Brochu, présidente-directrice générale de Hydro-Québec et leader de L’effet A

L’ambition, en d’autres mots, c’est l’élan qui vous pousse à atteindre vos buts, peu importe la sphère de votre vie où ils se situent. C’est le feu intérieur qui vous donne l’énergie nécessaire pour continuer à avancer malgré les embûches, pour affronter vos peurs et pour repousser vos limites.

Occuper un poste de direction, lancer sa propre entreprise, se réaliser professionnellement tout en offrant à ses enfants une maisonnée harmonieuse, gagner sa vie comme auteure, obtenir son doctorat, devenir mairesse… Il revient à chacune de lui donner la forme qu’elle désire.

Des rêves à la mesure de chacune

Et, attention, aucune ambition n’est trop vaste ou trop petite. S’il ne faut pas hésiter à vous fixer des buts qui paraissent a priori hors de portée, il n’y a en revanche aucune honte à poursuivre des objectifs qui peuvent sembler modestes aux yeux des autres.

Comme l’expliquait la psychanalyste Sophie Cadalen en entrevue au journal Le Monde : « L’ambition, commune à tous les individus, c’est aussi — et avant tout — celle du sens donné à l’existence. » Une excellente raison d’adopter les bons comportements pour la propulser !

6 conseils pour propulser votre ambition

1. Reconnaissez votre ambition et assumez-la

« Quand j’ai commencé le Défi 100 jours, je ne savais pas quelle était mon ambition. Je ne pouvais expliquer ce qu’était l’ambition pour moi », confie Marie-Justine Lavoie, maintenant diplômée de L’effet A. Trouver les bons mots pour définir votre ambition, vos buts, n’est pas chose facile, et même les plus grands leaders d’affaires entrent régulièrement en mode introspection pour bien saisir le sens qu’ils et elles souhaitent lui donner. Reconnaître vos rêves et vos objectifs, c’est la première étape !

Pour la suite, il faut l’assumer. « Va-t-on me trouver bonne ? Serai-je appréciée comme gestionnaire ? Est-ce que j’ai vraiment ce qu’il faut ? » Le doute est sain lorsqu’il s’agit de prendre une décision importante qui pourrait avoir un impact sur sa vie ou celle des autres, mais il ne doit pas vous arrêter à tout coup. Doubler votre ambition d’une bonne dose de confiance en soi, c’est la clé.

2. Communiquez votre ambition

L’ambition n’est pas différente du reste : si vous souhaitez avancer vers vos objectifs, il faut d’abord les nommer. C’est un fait démontré ! Verbaliser vos ambitions à vos collègues ou à vos proches est le premier pas vers l’atteinte de ceux-ci. Comme si, implicitement, vous vous engagiez dans une démarche. Mais plus important encore : communiquer vos buts à votre supérieur.e. Cette idée vous fait peur? C’est normal. Mais sachez qu’«exprimer vos ambitions à votre boss, c’est mettre en place un « système » qui vous permettra de concrétiser vos projets avec son appui», expliquait-on dans cet autre article de L’effet A.

3. Ne vous formalisez pas des tentatives de découragement

J.K. Rowling a essuyé une douzaine de refus avant de trouver un éditeur pour le premier tome de la série littéraire Harry Potter. L’un des éditeurs qu’elle a rencontrés l’a même encouragée à dénicher un « vrai » boulot, l’assurant qu’elle ne pourrait pas gagner sa vie comme auteure jeunesse… Vingt ans plus tard, elle a vendu plus de 500 millions d’exemplaires de ses livres à travers le monde.

4. Entourez-vous des bonnes personnes

Isabelle Hudon dit toujours : « Entourez-vous de gens que l’ambition ne dérange pas. La vie est trop courte pour passer son temps à se soucier de l’opinion des autres. » Parmi vos proches et votre cercle professionnel, identifiez vos alliés : ceux qui croient en vous, ceux qui peuvent vous épauler ou vous conseiller.

5. Avancez un pas à la fois

« Pour manger un éléphant, prenez une bouchée à la fois », disait le général de l’armée américaine Creighton Abrams. Découpez vos défis en petites étapes concrètes à franchir. Et, hyper important, célébrez chaque réussite !

6. Tenez bon

Vous serez parfois freinée, vous devrez emprunter des détours, vous tomberez, même. C’est inévitable. Pour changer votre posture mentale face à l’échec, changez votre vocabulaire. Remplacez le mot « échec » par le mot « demi-succès », un terme qu’utilise souvent Isabelle Hudon. En voyant l’échec comme une source d’apprentissage, vous adoptez une posture gagnante.

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