Trois pratiques pour maximiser les bienfaits du Défi 100 jours

Sommaire exécutif
En un coup d’œil
Depuis 2016, le partenariat entre Beneva et L’effet A soutient le développement des femmes au sein de l’entreprise. Plusieurs initiatives ont été mises en place en interne pour maximiser l’impact du programme, renforçant ainsi le succès de cette collaboration. Les pratiques, alliant créativité et ingéniosité, inspireront toute organisation souhaitant soutenir ses participantes. Trois d’entre elles sont détaillées ci-dessous, ainsi qu’une initiative clé : l’engagement des gestionnaires dans le processus.
Chapitre 1 |
Chapitre 2 |
Chapitre 3 |
Un peu d’histoire
Un engagement de longue date
En 2016, bien avant leur regroupement, La Capitale et SSQ Assurance ont chacune mis en place un partenariat avec L’effet A pour soutenir le développement professionnel de leurs employées, partenariat qui s’est poursuivi à la création de Beneva, en 2020. Beneva positionne ce programme comme élément porteur d’une stratégie forte de développement et de rétention des talents :
« À nos yeux, il est primordial de préparer les femmes de l’entreprise à occuper des rôles d’influence. Notre caractère mutualiste nous procure des valeurs sociétales fortes, où l’inclusion et la parité font une différence sur la performance et la pérennité de l’organisation, » explique Dominique Magnan, directrice de la gestion du talent, du leadership et de la relève chez Beneva. « De cette façon, elles se sentent moins isolées et désormais capables de se projeter, ce qui leur donne envie de sortir de leur zone de confort. »
Beneva possède déjà un portfolio complet avec ses différents parcours internes de développement du talent et du leadership; en revanche, aucun ne répondait de façon unique à la réalité vécue par les femmes à l’interne. En effet, les femmes rencontrent des défis qui leur sont spécifiques pendant leur carrière, soit la confiance en soi, la prise de risque et l’influence.
« Pour assurer le développement de son plein potentiel, il est important d’être inspiré par différents modèles avec des parcours de carrière multiples. » croit Chantal Jolicœur, conseillère en gestion du talent, du leadership et coach chez Beneva. « Le programme L’effet A se distingue justement par la diversité des participantes et des leaders inspirants rencontrés dans les cohortes, offrant aux femmes une véritable plateforme pour partager et normaliser leurs expériences professionnelles. »

Des résultats qui parlent d’eux-mêmes
Depuis le début de cette collaboration, 141 femmes à l’emploi de Beneva ont participé au Défi 100 jours de L’effet A et à son pendant anglophone, Ambition Challenge. De ce nombre :
87% sont toujours à l’emploi de Beneva
31% ont évolué dans l’organisation, selon leurs aspirations
Ces deux excellentes statistiques révèlent que, lorsque les femmes sont mieux soutenues dans leur développement au sein de l’entreprise, tout le monde y gagne, comme le rappelle Dominique Magnan : « Chaque fois qu’une femme lève la main, chaque fois qu’elle fait tomber ses barrières, chaque fois qu’elle joue pleinement son rôle, l’organisation y gagne. Cette prise de parole et de risque encourage ensuite d’autres femmes à modifier à leur tour leur posture au travail. On constate donc un effet domino, qui vient renforcer notre culture organisationnelle. »
Leurs astuces
Les trois meilleures pratiques
Le mercredi 5 février 2025, Dominique Magnan et Chantal Jolicœur sont généreusement venues partager les meilleures pratiques de Beneva pour maximiser les effets du Défi 100 jours chez leurs participantes. Devant un auditoire captivé de 70 acteurs et actrices clé du milieu des ressources humaines, elles ont détaillé ces pratiques, qui s’articulent autour de trois axes :
Ces exemples vous inspirent?
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Impliquer les gestionnaires
L’initiative qui change la donne
Le véritable secret de Beneva pour maximiser l’effet du Défi 100 jours de L’effet A réside dans l’engagement actif des gestionnaires. Ces derniers ne se contentent pas de suivre l’évolution de leurs participantes, ils sont des parties prenantes de l’expérience :
- Promesse d’engagement ferme pour valider les candidatures soumises;
- Présence lors des activités de prélancement;
- Initiation à des discussions à la fin de chaque pilier du programme et après la diffusion des webconférences de L’effet A;
- Invitation aux gestionnaires à assister aux webconférence si leur horaire leur permet;
- et communication continue avec la responsable de programme.
« Les actions des gestionnaires renforcent grandement la portée du Défi 100 jours et facilitent l’intégration des apprentissages dans le quotidien professionnel des participantes. »
-Dominique Magnan, directrice de la gestion du talent, du leadership et de la relève
Et ces initiatives portent fruits : lorsque sondés, pas moins de 94 % des gestionnaires des participantes de la plus récente cohorte sont en mesure de constater un changement de comportement ou de posture chez les participantes, et ce, seulement quatre semaines après la fin du Défi 100 jours.
Dans les faits, plus les gestionnaires sont engagés dans les parcours, plus ils perçoivent des changements dans le comportement et la posture des participantes. Par exemple, en ajoutant des mesures pour les engager de façon soutenue et en mettant en place des outils additionnels, la proportion des gestionnaires qui notent peu de changement est en effet passée de 38 % à seulement 6 % en deux ans.
94% des gestionnaires sont en mesure de constater un changement
La proportion des gestionnaires qui notent peu de changement a diminué de 38% à 6% en deux ans
En prime
Une prise de conscience masculine
Beneva observe également des résultats auprès des hommes. « L’engagement des hommes gestionnaires leur permet de mieux saisir la réalité des femmes de leur équipe. Par exemple, je me souviens qu’un gestionnaire avait été surpris d’apprendre qu’une femme n’avait pas sollicité un poste à l’interne parce qu’elle n’avait pas toutes les compétences requises. Après cette prise de conscience initiale, les hommes peuvent devenir des alliés pour soutenir les femmes, tant dans leur développement que dans leur prise de risques, » avance Chantal Jolicœur.
Des résultats tangibles
Intégrer le Défi 100 jours de L’effet A aux parcours existants chez Beneva a permis de mettre en lumière des talents souvent sous-estimés, peu visibles ou échappant aux processus plus ciblés d’identification des personnes à haut-potentiel ou de la relève, tout en réduisant les barrières qui freinent l’évolution professionnelle des femmes. Les participantes travaillent sur des dimensions de leur leadership qui les aident à « débloquer » leur plein potentiel au travail, favorisant la mise en valeur de leurs aptitudes et de leurs compétences.
Enfin, au-delà des bénéfices directs pour les participantes, ce partenariat est un levier pour favoriser la rétention des employées : « Nos participantes au Défi 100 jours nous le disent, elles se sentent soutenues par leur employeur et constatent que Beneva a réellement à cœur leur développement, mais aussi celui de tous ses employés. Ça leur donne le vent dans les voiles pour continuer de nous choisir comme employeur et elles sont reconnaissantes des pratiques exclusives mises en place à l’interne autour du programme Défi 100 jours, » conclut Dominique Magnan.