Atteindre la parité à tous les niveaux d’ici 2030

Atteindre la parité à tous les niveaux d’ici 2030

Sommaire exécutif

En un coup d’oeil

En France, CGI a comme objectif d’atteindre 40% de femmes à tous les niveaux de l’organisation, d’ici 2030. Découvrez comment L’effet A contribue depuis 2017 à accélérer l’ascension des talents féminins au sein de l’entreprise.

 

Étape 1

Un constat «Ce qu’on fait ne suffit plus»

Étape 2

Le déploiement de nouvelles pratiques pour accélérer la parité

Étape 3

Des femmes qui affirment leur ambition

La situation

«Ce qu’on fait ne suffit plus»

En 2019 en France, les enjeux de parité que CGI identifie sont multiples. Ceux-ci demeurent communs au secteur de la Tech (des technologies NDLR) : manque de femmes dans les postes décisionnels, rareté de modèles féminins pour inspirer les talents en début de carrière, difficultés de rétention des talents, etc.

« On manque de représentation [féminine]. Ce qu’on fait ne fonctionne pas », constate alors Benoit Froment, Vice-président Ressources humaines pour l’Europe de l’Ouest et du Sud.
À ses yeux, à ce moment-là, les actions de CGI en France en matière de parité ne suffisent plus. Les postes décisionnels sont presque tous occupés par des hommes et, malgré l’embauche de talents féminins, plus on avance dans les échelons, moins il y a de femmes.

« Le turnover des femmes était un peu plus élevé [que celui des hommes], surtout après cinq ans de carrière », précise Caroline de Grandmaison, présidente France, Luxembourg et Suisse de CGI et leader chez L’effet A. Elle explique d’ailleurs que chez CGI, la rétention est « un axe majeur » des stratégies de ressources humaines mises en place.

En 2019 donc, loin de la cible de 40 % de femmes à tous les échelons qu’elle s’est fixée, la division française décide de suivre les traces de CGI au Canada, partenaire de L’effet A depuis 2017.

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Comment CGI France a commencé, dès 2019, à accélérer l'accession de plus de femmes à des postes décisionnels?
En entreprise, plus on monte dans la hiérarchie, 26% sont des Exécutifs, 30% Vice-présidentes, 38% Directeurs, managers, 48% Employés.
Les postes décisionnels sont presque tous occupés par des hommes.
De plus en plus de femmes montent dans les échelons (dont plusieurs diplômées de L'effet A)
40 % de femmes à tous les échelons

Les résultats

Des résultats concrets pour l’organisation, grâce à des leaders engagés

Aujourd’hui, CGI compte en France plus de vice-présidentes et de directrices que jamais. Un tel changement s’est produit au fil de décisions assumées, de profils haut placé.es qui disent oui aux défis, de leaders comme Caroline de Grandmaison et son collègue Benoit Froment qui s’engagent activement pour accélérer le changement.

C’est en commençant par envoyer dix participantes en 2019, puis de plus en plus chaque année, que CGI en France a finalement envoyé plus de 200 professionnelles dans le Défi 100 jours.

18% des diplômées du Défi 100 jours de CGI en France ont accédé à la vice-présidence*

44% des diplômées du Défi 100 jours ont fait un saut de palier hiérarchique au sein de CGI en France*

L’approche de L’effet A en parité continue de faire ses preuves aujourd’hui. En inspirant les leaders de demain de CGI France à prendre des risques calculés et à communiquer leur ambition avec confiance, le Défi 100 jours est une partie intégrante de la démarche de diversité, équité et inclusion (DEI) de l’entreprise.

Une chose est certaine, les retombées du programme n’ont pas fini de surprendre chez CGI!

* Sur les cohortes de 2019, 2020 et 2021 (2022 n’est pas encore comptabilisé dans ces données).

Ambition

Des talents féminins plus visibles quand vient le temps d’une promotion

Selon Caroline de Grandmaison, l’un des grands atouts du Défi 100 jours est la prise de conscience de l’ambition. Année après année, elle remarque que davantage de collègues féminines, dont plusieurs ont participé au Défi 100 jours, verbalisent leurs aspirations professionnelles. Elle insiste : quand les femmes sont soutenues par leur organisation et encouragées à nommer leur ambition, la parité ne peut que s’améliorer. « En tant que manager, quand on a une nomination à faire, on pense à la personne qui est venue nous voir. C’est humain », exprime Caroline de Grandmaison.

Ainsi, outiller les femmes pour qu’elles se mettent plus de l’avant a eu tendance chez CGI à augmenter leur présence à tous les niveaux.

« Le Défi 100 jours m’a donné les outils pour bien me positionner. Le fait d’être appuyée par mon organisation et d’être entourée de femmes ambitieuses m’a fait comprendre que mon désir d’avancement était totalement légitime! »

Isabel Magalhaes, vice-présidente chez CGI en France, diplômée du Défi 100 jours

Datas

L’effet A mesure l’impact du Défi 100 jours dans le temps

Le Défi 100 jours est le programme de formation de L’effet A qui a pour objectif d’outiller les femmes à assumer et à mieux communiquer leur ambition. Ce parcours repose sur une méthodologie conçue avec des experts en transformation comportementale, afin d’assurer un changement durable de la posture mentale.

Durant ce programme, les participantes sont amenées à se pencher sur les trois grands piliers de l’ambition: la confiance, la prise de risque et l’influence. Elles sont amenées à évaluer 25 grands comportements sur ces sujets, au début et à la fin de leur parcours.

Une analyse des réponses de 3000 diplômées quant à leur évaluation de ces 25 comportements révèle qu’après 100 jours, les femmes se sentent plus ambitieuses, confiantes, à l’aise de prendre des risques et de jouer d’influence. Une récente analyse similaire, 12 à 24 mois après leur parcours, vient confirmer que les diplômées conservent ces traits bien après leur Défi 100 jours.

Confiance

La confiance, ancrée dans le quotidien

Pour la majorité des diplômées, le programme de L’effet A a eu l’effet d’un déclic en ce qui a trait à leur confiance en elles. Mettre ses compétences en doute et refuser de voir ses réussites est « un comportement typiquement féminin qui est abordé dans le Défi 100 jours », mentionne Caroline de Grandmaison. « [Le parcours] aide à prendre conscience de sa valeur [et] à la verbaliser », nomme-t-elle.

Pascale Guyon, responsable développement RH et Formation pour CGI en France, abonde dans le même sens. « On est sur un programme qui travaille la prise de confiance et sur une durée où on peut [ancrer] la prise de confiance des femmes dans leurs activités du quotidien », précise-t-elle, soulignant la différence entre un atelier d’un jour d’autres programmes et la méthodologie derrière le Défi 100 jours. Elle considère que ce parcours sur trois mois, cet « aller-retour » entre la théorie et la pratique, consolide les apprentissages et permet une réelle transformation individuelle des participantes.

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Prise de risque

Un tremplin pour la culture intrapreneuriale de CGI

Chez CGI, une des valeurs clé de l’entreprise est l’intrapreneuriat. Les collaborateurs évoluent dans une culture d’innovation et d’autonomie. Autant dire qu’il faut se faire confiance et oser prendre des risques pour se développer dans l’organisation. D’ailleurs, plutôt que de parler de risque, on parle plutôt du mouvement de basculer vers l’avant chez CGI. «Le droit à l’erreur est quelque chose qui fait partie de l’ADN de CGI», affirme Benoit Froment.

Faire partie de la relève, monter les échelons dans son entreprise, sont tous des défis qui comportent une part de risque. «La prise de poste supérieur est une prise de risque. Je pense que les diplômées du Défi 100 jours y vont beaucoup plus naturellement. Beaucoup des directrices passées par L’effet A ont ensuite osé poser leur candidature», partage Caroline de Grandmaison.

En participant au Défi 100 jours, les talents féminins de CGI en France apprivoisent la prise de risque. Elles développent une plus grande aisance à naviguer dans l’incertitude ainsi qu’une meilleure confiance pour relever des défis qu’elles n’envisageaient pas auparavant.

Et maintenant?

Chaque femme promue en inspire d’autres

Des femmes soutenues par leur employeur, encouragées à faire briller tout leur potentiel et toute leur ambition, c’est un pas décisif vers l’atteinte de la parité dans les organisations.

Le Défi 100 jours agit comme un important catalyseur de changement et contribue à lancer un mouvement de fond vers la parité. « Le fait qu’on ait cette récurrence, ces cohortes, ces expériences et ce format communs nous [amène à] construire quelque chose d’encore plus puissant [dans l’entreprise] », formule Pascale Guyon.

Chaque femme promue en inspire d’autres, chaque talent féminin dans un poste décisionnel en attire d’autres. C’est le pari que fait CGI en France en renouvelant sa confiance à L’effet A année après année, et les résultats sont convaincants. Où sera l’organisation dans 100, 200… 500 jours? Chaque cohorte du Défi 100 jours compte plus de professionnelles que la précédente. Et ces diplômées n’ont pas fini de mettre leur ambition et leurs talents de l’avant.

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L'effet A

Autrice

Des contenus pour conseiller, outiller et faire rêver les femmes de notre communauté. De quoi passer de l'inspiration, à l'action!